Poema ganador en concurso de francofonía (versión original).
Autrefois j' ai monté
sur des aires lointains.
J' ai volé.
Je nageais,
parmis les vents frais,
nue comme à la naissance.
Maintenant je
b
a
i
s
s
e,
dénudée cette fois
par des mains doctes,
expérimentalement destructrices.
Je m' enflamme, puis
je meurs.
Je
b
a
i
s
s
e.
Je descend
du plaisir onirique
jusqu' à ma perte totale.
Nue, lancée dans une folle
course vers l' abîme.
Les mains libres;
se défont les carresses.
La peau blessée
par des morsures dentales.
Assourdissemente sobre.
Douloureuses les lèvres tristes.
Meurrissant dent d´animal.
Je tombe sur une terre humide,
pleine de liquides tièdes
sur les corps en plénitude
détruite et froide.
J´écoute tes murmures
haletants; ironiquement
ils rient.
Ton sourire s´évade
aux sons du plaisir.
En tournant mes yeux
vers l'intérieur,
je me replie sur ma
propre miséricorde.
Mon ventre baigné
dans des fluides vésicaux,
explosifs, intimement pénétrants;
je te regarde
et tu me laisses toucher le fond.
Tu m' entraînes.
Ainsi, doucement, sous
le poids de ton plaisir,
sous le poids de ma poitrine
maltraitée, je descend.
Je
b
a
i
s
s
e
jusqu' à me donner pleinement,
mon offrande indignement traitée.
jueves, 21 de junio de 2007
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